JDM
Il y a des jours ou tout va mal ; il y a des périodes ou l'on sait par avance qu'il va y avoir de changement et que pour y arriver, cela va forcément être le bronx... C'est mon cas depuis quelques mois. Je sais que 2010 va être une période de grand changement professionnel. Dans un cas ou dans l'autre c'est obligatoire. Je vous explique : mon établissement va être racheté et les conditions de travail sont trèèèèèèèèès différentes de ce que l'on a aujourd'hui (malheureusement). Le personnel est classé en deux catégories : Les HEPAD (ceux qui travaillenten long séjour pour faire court - même si le long séjour est différent de l'HEPAD -) et les SSR / CS( - en gros la médecine gériatrique-) ; je fais partie de cette catégorie là.. Le côté HEPAD appartient encore pour une année aux HCL et le personnel a reçu une demande de mise à disposition pour l'établissement racheteur ; les autres (côté SSR) a été obligé de choisir tout de suite s'il voulait muter ou suivre les HCL. J'ai opté pour la première solution (pour des raisons pratiques surtout : la distance (je resterais sur mon établissement d'origine au lieu de muter sur Lyon, ce qui me ferait au minimum une centaine de KM par jour) ; d'organisation familiale....). J'avais donc bien évidemment une visite médicale en vue de ma "nouvelle embauche". J'avais rendez-vous lundi matin à 10h30. J'y suis allé plus tôt car j'avais une radio pulmonaire à passer.
Déjà la journée commençait mal car je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit et qu'il a fallu trouvé une babysitter e urgence pour garder ma cadette qui plafonnait à plus de 39° et qui était super mal. Une fois ce soucis réglé, j'ai posé la grande à l'école et je suis partie à ma visite. Ensuite, l'attente, puis on m'appelle pour la radio et je retourne attendre. 1/4 d'heure plus tard, on me rappelle : il y a une image sur mon poumons, il faut refaire des radios... Je suis fumeuse. Quand on fume, une radio pulm est rarement un bon moment à passer donc quand on vous rappelle pour vous demander une petite vérification... Vous n'êtes pas à l'aise du tout. J'y retourne une seconde et une troisième fois. Stress. N'étant plus très en avance pour la visite, je n'attends pas le compte rendu et je monte directement en médecine statutaire. J'avais prélablement préparé mes radio et mon scann du dos (pour ne pas être obligé de revenir) ; le médecin du travail est une femme charmante et sympathique qui me tend un questionnaire à remplir. Là ou ça s'est corsé, c'est quand elle a vu antécédents dorsaux et mes radios. Elle m'a gentiment expliqué qu'elle ne voulait pas me mettre en difficulté, mais qu'elle ne pouvait pas me déclarer "apte" pour un poste en gériatrie... qu'elle pensait me mettre "aménagement de poste", mais que dans cn, des enfants... et que Lyon se situait à 50 minutes de chez moi, hein ?! Ah mais crotte ! C'est le cas, je ne serais pas reprise par le nouvel établissement. (à part ça, elle ne me met pas en difficulté du tout !) ; donc elle veut un compte-rendu rhumatolo, ça tombe bien, j'en ai un ! Sauf que la dame a plutôt dans l'idée de me faire courir sur Lyon, en service de médecine statutaire à l'hotel dieu. J'arrive à la convaincre de lui amener celui que j'ai, elle accepte, mais s'il ne lui suffit pas, il va falloir que JE prenne rendez-vous à Lyon pour une second compte-rendu... J'ai que ça à faire, c'est pas comme si je n'avais qu'un jour de repos à chaque fois, une maisoe cas... J'ai pourtant plaidé ma cause, rien n'y a fait !
Je suis retourné chercher mes radios pulm et je suis remonté les lui montrer. Finalement, rien de grave : l'image se trouve en fait sur une côte, ce serait une ancienne fracture de côtes passée innperçue (il parait que ça arrive !) ; C'est déjà ça !
En tout cas, j'y retourne jeudi, pour le compte rendu rhumato et la suite des évênements .
Ce qui m'interpelle, c'est que ça fait 15 ans que je bosse, dont 10 dans mon établissement actuel, que j'ai régulièrement des problèmes de dos, avec arrêt de travail à l'appui (minimum 3 semaines à chaque fois) ; que ça se produit de plus en plus souvent. Que j'ai une visite médicale tout les ans, plus les contre-visites à Lyon, que mes soucis sont bien connus... Mais que je suis apte à chaque fois, ou pas assez cassée pour qu'on fasse quelque chose pour moi... et que là, je rencontre quelqu'un de "nouveau", et que là, effectivement, ça ne passe pas ! Je suis "mise en attente" !
Remontée à bloc, je suis rentré chez moi, après plus de trois heures passées à l'hôpital, et j'ai immédiatement appelé la responsable des conditions de travail des HCL, pour lui expliquer mon cas. Il faut faire vite, car tout se passe début mars. Elle m'a rassuré ; je ne serais pas à la rue de toute façon, les HCL sont tenus de me garder, mais ce serait alors une mutation sur Lyon ; après, elle m'a dit que selon le compte-rendu du médecin du travail et sa décision, on pouvait faire demande de reclassement, que ce serait long et pénible, par contre. J'en ai profité pour lui donner mes doléances : poste en journée, pas de week end et surtout plus de gériatrie ! (Tant qu'à aller m'enquiquiner sur Lyon, autant que ce soit pour un poste "en or", si ça existe.)
Ensuite, j'ai dû récupérer ma fille et la ramener chez le doc ( (j'avais pourtant eu ma dose de médical pour la journée) ; c'est la deuxième fois en un mois, il va sans doute falloir faire des analyses si ça continue. J'ai eu les antibio de suite, cette fois !
Du coup, j'ai passé une seconde nuit blanche, bien énervée par ma JDM (journée de merde) ; mais finalement, la nuit porte conseil et peut être que ce 'est pas plus mal comme ça, vu ce qui nous pend au nez, via notre nouvel employeur.... Donc 2010, sera bien un changement professionnel pour moi, quoiqu'il en soit. Ce sera peut être juste une question d'organisation (encore !)
Désolé pour la longueur de l'article, mais effectivement, ça fait du bien de vider son sac.
Déjà la journée commençait mal car je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit et qu'il a fallu trouvé une babysitter e urgence pour garder ma cadette qui plafonnait à plus de 39° et qui était super mal. Une fois ce soucis réglé, j'ai posé la grande à l'école et je suis partie à ma visite. Ensuite, l'attente, puis on m'appelle pour la radio et je retourne attendre. 1/4 d'heure plus tard, on me rappelle : il y a une image sur mon poumons, il faut refaire des radios... Je suis fumeuse. Quand on fume, une radio pulm est rarement un bon moment à passer donc quand on vous rappelle pour vous demander une petite vérification... Vous n'êtes pas à l'aise du tout. J'y retourne une seconde et une troisième fois. Stress. N'étant plus très en avance pour la visite, je n'attends pas le compte rendu et je monte directement en médecine statutaire. J'avais prélablement préparé mes radio et mon scann du dos (pour ne pas être obligé de revenir) ; le médecin du travail est une femme charmante et sympathique qui me tend un questionnaire à remplir. Là ou ça s'est corsé, c'est quand elle a vu antécédents dorsaux et mes radios. Elle m'a gentiment expliqué qu'elle ne voulait pas me mettre en difficulté, mais qu'elle ne pouvait pas me déclarer "apte" pour un poste en gériatrie... qu'elle pensait me mettre "aménagement de poste", mais que dans cn, des enfants... et que Lyon se situait à 50 minutes de chez moi, hein ?! Ah mais crotte ! C'est le cas, je ne serais pas reprise par le nouvel établissement. (à part ça, elle ne me met pas en difficulté du tout !) ; donc elle veut un compte-rendu rhumatolo, ça tombe bien, j'en ai un ! Sauf que la dame a plutôt dans l'idée de me faire courir sur Lyon, en service de médecine statutaire à l'hotel dieu. J'arrive à la convaincre de lui amener celui que j'ai, elle accepte, mais s'il ne lui suffit pas, il va falloir que JE prenne rendez-vous à Lyon pour une second compte-rendu... J'ai que ça à faire, c'est pas comme si je n'avais qu'un jour de repos à chaque fois, une maisoe cas... J'ai pourtant plaidé ma cause, rien n'y a fait !
Je suis retourné chercher mes radios pulm et je suis remonté les lui montrer. Finalement, rien de grave : l'image se trouve en fait sur une côte, ce serait une ancienne fracture de côtes passée innperçue (il parait que ça arrive !) ; C'est déjà ça !
En tout cas, j'y retourne jeudi, pour le compte rendu rhumato et la suite des évênements .
Ce qui m'interpelle, c'est que ça fait 15 ans que je bosse, dont 10 dans mon établissement actuel, que j'ai régulièrement des problèmes de dos, avec arrêt de travail à l'appui (minimum 3 semaines à chaque fois) ; que ça se produit de plus en plus souvent. Que j'ai une visite médicale tout les ans, plus les contre-visites à Lyon, que mes soucis sont bien connus... Mais que je suis apte à chaque fois, ou pas assez cassée pour qu'on fasse quelque chose pour moi... et que là, je rencontre quelqu'un de "nouveau", et que là, effectivement, ça ne passe pas ! Je suis "mise en attente" !
Remontée à bloc, je suis rentré chez moi, après plus de trois heures passées à l'hôpital, et j'ai immédiatement appelé la responsable des conditions de travail des HCL, pour lui expliquer mon cas. Il faut faire vite, car tout se passe début mars. Elle m'a rassuré ; je ne serais pas à la rue de toute façon, les HCL sont tenus de me garder, mais ce serait alors une mutation sur Lyon ; après, elle m'a dit que selon le compte-rendu du médecin du travail et sa décision, on pouvait faire demande de reclassement, que ce serait long et pénible, par contre. J'en ai profité pour lui donner mes doléances : poste en journée, pas de week end et surtout plus de gériatrie ! (Tant qu'à aller m'enquiquiner sur Lyon, autant que ce soit pour un poste "en or", si ça existe.)
Ensuite, j'ai dû récupérer ma fille et la ramener chez le doc ( (j'avais pourtant eu ma dose de médical pour la journée) ; c'est la deuxième fois en un mois, il va sans doute falloir faire des analyses si ça continue. J'ai eu les antibio de suite, cette fois !
Du coup, j'ai passé une seconde nuit blanche, bien énervée par ma JDM (journée de merde) ; mais finalement, la nuit porte conseil et peut être que ce 'est pas plus mal comme ça, vu ce qui nous pend au nez, via notre nouvel employeur.... Donc 2010, sera bien un changement professionnel pour moi, quoiqu'il en soit. Ce sera peut être juste une question d'organisation (encore !)
Désolé pour la longueur de l'article, mais effectivement, ça fait du bien de vider son sac.